Beste vrienden
Een van engagementen van onze gemeenschappen
is het begraven en gedenken van de straatdoden.
Het zijn er al veel geweest dit jaar.
Deze keer stuur ik jullie één verhaal door van de velen.
Gewoonlijk is er weinig of geen familie bekend,
Voor Christophe een uitzondering.
Zijn moeder schreef een afscheidsbrief,
En die wil ik met jullie delen.
Verbonden groeten,
Johnny
Bonjour à toutes et tous,
Pierre, des Infirmiers de Rue, nous informe du décès de Christophe Thoelen. Il était né le 14/05/1975 et est décédé le 18/11 à Anvers.
Christophe était connu d'Infirmiers de Rue, de Diogènes, de la consigne Article 23, et certainement d'autres services. Il était très connu dans le Centre Ville et vers le parc du Cinquantenaire.
L'équipe d'Infirmiers de Rue le décrit comme ceci:
Christophe était une personne au tempérament généreux, et avait le contact facile. Le genre de personne qu'on apprécie vite et facilement. Son visage était souvent habillé d'un sourire sincère, qui invite à la rencontre et au dialogue. Physiquement, il était plutôt imposant. Un grand Monsieur, de forte corpulence. Son cœur était proportionnel à son envergure. Il avait l'âme d'un artiste, et aimait peindre et dessiner. Son esprit vagabondait souvent dans un monde intérieur complexe et insaisissable. Un monde plein de couleurs, à son image. On pouvait le plus souvent le rencontrer au Parc du Cinquantenaire. Christophe laissera un vide dans le paysage bruxellois, tant il était connu et apprécié.
Sa Maman a écrit cet hommage, et souhaite qu'il soit partagé:
De moi à toi mon Fils
Ont dit que la mort n'est qu'un passage...
Tu es seulement passé dans une autre pièce à côté...
Depuis que tu n'es plus là
Le soleil... ne brille plus du même éclat
La nuit... est plus sombre ici bas
Mes larmes silencieuses roulent sur mes joues... lourdes... lentes... pleine de chagrin
Une partie de moi s'est envolée avec toi,
comme les oies sauvages dans la brume des marais...
Les nuages sont-ils ton nouveau chez toi?
les étoiles t'ont-elles offert un toit?
Tu es si loin...
Inaccessible...
Inaudible...
Tu nous a quittés si tôt...
Que mes larmes coulent à flots dans mon coeur...
Nous ne nous verrons plus sur terre...
Tu survivras dans nos esprits et nos coeur,
Nous ne t'oublierons jamais,
Puisque TU est là, là a ta place dans nos coeurs...
Il reste à ceux qui te pleurent,
Ce qu'il y a de plus précieux,
L'espérance de te rejoindre et en attendant...
Ta bonté de ton caractère...ton grand coeurs... et surtout ton courage inébranlable,
T'as conciie l'estime de tous...
Maman regarde autour de toi,
Les arbres, les fleurs, le gazon, les nuages, le ciel magnifique...
C'est çà que j'aime, que je veux...
Non, pas de briques, j'ai besoin d'air de liberté...
Vivre... tu sais maman vivre ma vie, et oui les hivers sont durs...
Tu sais maman les gens de la rue, eux ils t'acceptent comme tu es...
Ils sont FORMIDABLES!!!
Non, ne pleure pas maman
Il y a dix ans déjà...
je te retrouve jour après jour...
Dans mon coeur
Tu as vécu ce que vivent les roses...
L'espace d'un matin...
Maman
Christophe sera très certainement enterré à Anvers, où il est décédé.Ont dit que la mort n'est qu'un passage...
Tu es seulement passé dans une autre pièce à côté...
Depuis que tu n'es plus là
Le soleil... ne brille plus du même éclat
La nuit... est plus sombre ici bas
Mes larmes silencieuses roulent sur mes joues... lourdes... lentes... pleine de chagrin
Une partie de moi s'est envolée avec toi,
comme les oies sauvages dans la brume des marais...
Les nuages sont-ils ton nouveau chez toi?
les étoiles t'ont-elles offert un toit?
Tu es si loin...
Inaccessible...
Inaudible...
Tu nous a quittés si tôt...
Que mes larmes coulent à flots dans mon coeur...
Nous ne nous verrons plus sur terre...
Tu survivras dans nos esprits et nos coeur,
Nous ne t'oublierons jamais,
Puisque TU est là, là a ta place dans nos coeurs...
Il reste à ceux qui te pleurent,
Ce qu'il y a de plus précieux,
L'espérance de te rejoindre et en attendant...
Ta bonté de ton caractère...ton grand coeurs... et surtout ton courage inébranlable,
T'as conciie l'estime de tous...
Maman regarde autour de toi,
Les arbres, les fleurs, le gazon, les nuages, le ciel magnifique...
C'est çà que j'aime, que je veux...
Non, pas de briques, j'ai besoin d'air de liberté...
Vivre... tu sais maman vivre ma vie, et oui les hivers sont durs...
Tu sais maman les gens de la rue, eux ils t'acceptent comme tu es...
Ils sont FORMIDABLES!!!
Non, ne pleure pas maman
Il y a dix ans déjà...
je te retrouve jour après jour...
Dans mon coeur
Tu as vécu ce que vivent les roses...
L'espace d'un matin...
Maman
N'hésitez pas à réagir si vous l'avez connu et si vous souhaitez être informés de ses obsèques.
Bien à vous,
Florence
Meer info: Les Morts de la Rue, Straatdoden